C'est au cours de l'année
deux mille que la compagnie Détourmend'fon voit le jour.
lle naît d'un désir, d'une nécessité... comme un bébé !
lle s'installe à Thoard, pràs de Digne, à deux pas du village posé sur son rocher.
Faisant ses premiers pas émancipés sur les chemins boueux et caillouteux de la poésie,
clown... Quel drôle de métier !

Son investigateur " géniteur ": Jean Barbaroux est né en 1970 à Nantes.
Il élàve au " sein " de cette structure associative des spectacles, des événements,
des ateliers. Il est et devient artiste, comédien clown.
Les rencontres
Pour avoir « roulé sa bosse » dans des "petits boulots" divers et avariés, le bénévolat,
l'ouverture de lieux de vie, la contemplation, le jardinage, les groupes de musique,
la lecture, et autres évànements festifs voir " contestataires ",
initié à la pêche à la crevette en basse Bretagne, et le vagabondage (un peu partout)
il se tourne naturellement vers l'art clownesque ! Car, lors de ses pérégrinations,
il croise Jean Kergrist (le clown atomique et son TNP) vers l'âge de 8 ans
(souvenir de gosse lui ayant laissé une petite graine... fertile !).
Les expériences , les rencontres sont riches et formatrices : avec le Théâtre de l'Arcane
(Michel Bijon), la compagnie de théâtre de rue ToutSamba'l, la compagnie Hubac,
la compagnie du Passeur, où il fait ses armes jouant dans les spectacles de ces structures.
Le travail d'acteur clown sera approfondie par la rencontre du Bataclown et du Hangar
des Mines (structure de formation a l'art clownesque).
Enfin la Cie
Le besoin de liberté, d'émancipation devient incontournable pour un travail
d'auteur
(ayant de vagues notions d'alpinisme !). Prenant le vent en solitaire dans ses
débuts la
compagnie Détourmend'fon, fait la part belle au Clown-Théâtre sur une mer agitée de 6 à 7
(plutôt que faire les 3/8) c'est par ce moyen d'expression que la compagnie choisit de
rencontrer le public " glaner sa vie "... du rire et des larmes donc puisque " faire
l'artiste " dans une région où poussent les cailloux c'est comme "
couper de l'amandier
avec les dents " et peut être " une gabegie d'énergie " où l'on mange " des clous "
mais les trésors, les pépites sont parfois seulement à demi cachés et quand notre regard
change, on change le monde...
Atelier Clown enfants vagabondage au Maroc en 2008
Faire des choix, c'est s'embarquer parfois sur un frêle esquif qui nous amàne
à côtoyer les éléments dans toutes leurs splendeurs !
(élément politique, paysage social, bouleversement climatique !
Ces choses seraient peut être étrangement liées entre elles ?
Jeter les dés, pariant sur le petit chemin creux plutôt que sur
les autoroutes à péage ! Ainsi la création projette une lueur de regard
éclairant parfois nos "solides solitudes", voyager, se rencontrer,
sous les fenêtres, sur le marché aux fleurs, sur une petite scàne
montée au coeur d'un village à travers nos rêves de fraternités sociales …
semeur de graines de poétrie, le petit nez rouge nous en fait voir de toutes
les couleurs et c'est tant mieux !
Détourmend'fon, kézako ?
Ce nom pour la compagnie, choisi et inventé en clin d'œil à l'argent détourné
(fait quotidien dans la société chez certaines espàces) ainsi qu'à l'expression de ce qui
nous tourmente au fond de nous...
• Détour : changer de direction par rapport à la ligne directe,
trajet qui s'écarte du plus court chemin, subterfuge, circonlocution.
• Tourment : souffrance d'ordre moral, inquiétude.
• Fond : partie la plus basse d'une chose creuse, ce qui est essentiel, fondamental ; fam. à fond les manettes.
Quoi de mieux que de rire de l'argent, de nous même, d'abolir par cette prise de recul
le " nerf de le guerre " !
Cie DETOURMEND'FON CLOWN THEATRE
04300 FORCALQUIER
Tel : 0647044850
Mail : clown-theatre@detourmendfon.net
www.detourmendfon.net